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Le Voyage immobile
8 février 2009

Obsolescence...

obsolescence [ ɔpsɔlεss ]
obsolescence nom commun - féminin   ( obsolescences )
Définition :
1. péremption consécutive au vieillissement (soutenu)
(prendre conscience de l'obsolescence d'une coutume)
2. économie vieillissement et inadaptation d'un matériel compte tenu de l'évolution rapide des techniques et de la demande
(l'obsolescence rapide de l'équipement informatique)

Vous aviez déjà entendu parler de la génération zapping...et bien voici venu le temps de l'obsolescence...

Vous achetez un ipod nano 8 GO...au bout d'un an le voilà déjà remplacer par un nouveaux produits au belle couleurs...il a perdu la moitié de sa valeur et vous faites pâle figue avec...

Eh bien, il en va de même avec l'informatique, les téléphones portables, les téléviseurs...

Petit exercice...vous entrez dans un magasin Hyper marché...ou grande surface spécialisée...visiblement, il n'y a personne ?...dirigez vous vers le rayon informatique...ou TV...vous contaterez que vous n'êtes plus seul...même exercice avec les boutiques de téléphonie mobile...

Tout ça biensûr entretenu à grand renfort de marketing...t'as pas ton écran plat t'es un looser, t'as pas le dernier téléphone à la mode : "has been"...

Le problème, c'est que l'obsolescence s'accélère et dérive de ses secteurs "primaires"...

Tout d'abord, il y a quelques temps vous achetiez le top du PC ou de l'écran plat...vous en aviez minimum pour 3 ans...le délai d'obsolescence des produits est maintenant de quelques mois...Certains me rétorqueront que l'évolution techno. suit une courbe exponentielle...

Mouais...

Mais là où le bât blesse..c'est que cette frénésie de poursuite vers l'avant (fuite...), engendre des phénomènes nouveaux...

Je cite "Christopher Lasch, Culture de masse ou culture populaire ?" :" Nous avons dit plus haut l'importance de l'œuvre de Lasch pour comprendre et juger l'époque contemporaine. Cette petite plaquette, qui vise à critiquer les théories culturelles modernistes de Herbert Gans, montre que « la culture de masse, uniformisée, des sociétés modernes n'engendre en aucun cas une mentalité éclairée et indépendante, mais, au contraire, la passivité intellectuelle, la confusion et l'amnésie collective » (p. 29). En même temps, il pourfend certaines anciennes critiques « élitistes » de cette culture et ignorantes de la « culture populaire » et de ses capacités de résistance. Il réfute avec beaucoup de finesse les propos de Gans selon lesquels l'adhésion à certains types de culture serait une question de « goût » et de « choix », qu'il faudrait défendre un « pluralisme esthétique » et il combat l'idée selon laquelle cette question échapperait à toute analyse et à toute action d'ordre politique. Il remarque aussi – ce qui est loin d'être propre aux États-Unis – que « les enseignants américains invoquent des slogans démocratiques pour justifier en pratique des programmes qui condamnent la plupart de nos concitoyens à un quasi-illettrisme. Ils en appellent au dogme du multiculturalisme dans le but de justifier l'échec massif de l'enseignement public » (p. 42). Loin de contester le pluralisme culturel tel que Randolph Bourne par exemple l'entendait – et où l'on retrouve certains des thèmes qui devaient nourrir les débats entre libéraux et communautariens ‑, Lasch montre « l'appauvrissement de la notion de libération culturelle » (p. 44) et fait une analyse bienvenue du système de communication moderne qui, d'abord, détruit « la mémoire collective » (p. 56) et égalise tout. "

Alors, heureux ?

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